jeudi 28 août 2014

Les nus bleus de Matisse

Au musée Matisse à Nice j'ai eu un véritable coup de foudre pour ce nu bleu:
le nu bleu IV de Matisse









Le fauvisme
Matisse (1869-1954) était peintre, dessinateur et sculpteur. Il vécut près de 40 ans à Nice où il mourut. Il fut le chef de file du fauvisme. Picasso, son ami, le considérait comme son grand rival.

Le mot "fauvisme" dérive d'une boutade d'un journaliste et critique d'art Louis Vauxcelles qui au Salon d'automne en 1905, remarquant une statuette de style renaissance italienne parmi des oeuvres de Matisse et de ses amis, s'écria:"C'est Donatello parmi les fauves!"

Depuis, les" fauves" désignèrent des peintres comme Matisse, utilisant des couleurs uniformes, pures, violentes, sauvages, agressives, sans nuances ni recherche de dégradés, des couleurs sans rapport avec les sujets traités (ciels verts, arbres couleur citron,visage et chapeau multicolores de la femme au chapeau de Matisse). Les formes sont simplifiées, épurées, les perspectives et les ombres abolies.

Le fauvisme est un mouvement artistique qui ne dura que quelques années mais son influence marqua tout l'art du XXème siècle.

Le génie du collage
A la fin de sa vie Matisse s'arrêta de peindre  et se lança dans le découpage de papiers gouachés et leur collage qui vont révolutionner le monde de l'art.

En 1952 (deux ans avant sa mort) il fit la série des quatre nus bleus I, II, III, IV réalisés avec des papiers gouachés découpés et collés sur papiers  recouverts de traces de fusain, comme vous pouvez le voir sur le tableau ci-dessus.

Je possède une copie de ce nu bleu que je contemple tous les jours. Je ne cesse d'admirer les bleus profonds et lumineux, les formes épurées, les vides entre les pièces découpées d'où se dégagent légèreté et élégance du corps féminin!!



2 commentaires:

  1. Bonjour Marc,

    Le fauvisme, c'est original. D'après ce que j'ai lu, Le 4eme nu est celui que Matisse a commencé en 1er et terminé en dernier, il ne peint pas abstrait, il peint, selon ses propres mots, de "l’abstraction sur racines de réalité ".

    Pour parler de la profondeur des bleus, le mieux pour moi serait d'aller contempler les nus bleus au musée Matisse à Nice... Si l'occasion se présente, j'irai dans ce musée les admirer et aurai une pensée pour vous.
    Bien amicalement, Rachel

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bravo pour ce commentaire toujours aussi rapide et très pertinent.
      Marc

      Supprimer