mardi 26 mars 2019

La collection Courtauld

J'ai vu dernièrement les peintures de Foujita à la Maison de la Culture du Japon (voir mon article "Foujita" du 5 mars) et je viens de voir la collection Courtauld à la Fondation Louis Vuitton, à l'évidence le peintre et le collectionneur ont un point commun: leur passion pour la France. 



Samuel Courtauld

Samuel Courtauld (1876-1947) est un descendant d'une famille de huguenots français de l'île  d'Oléron émigrés en Angleterre à la fin du XVII ème siècle après la révocation de l'édit de Nantes. Les Courtauld font fortune en Angleterre dans la soie et le textile.

Samuel Courtauld consacre sa fortune, avec l'aide de son épouse Elizabeth, à réunir dans les années 1920 l'une des plus prestigieuses collections privées de l'impressionnisme et du post-impressionnisme.

La collection Courtauld

C'est un évènement rare, exceptionnel, 110 oeuvres impressionnistes ou post-impressionnistes venant de Londres sont exposées à la Fondation Louis Vuitton. Je les ai vues, de mes propres yeux! je les ai photographiées! Mais je dois faire, hélas, un choix bien difficile pour vous les montrer, aussi vous voudrez bien me pardonner de nombreuses lacunes.

Bar aux Folies Bergères 1882. Edouard Manet.
Suzon est une vraie serveuse des Folies Bergères, le regard perdu, elle attend derrière un bar. Un miroir derrière elle reflète la salle bondée, on y voit aussi un client moustachu avec un chapeau haut de forme. On est frappés par la variété des bouteilles au bar et leurs étiquettes, les fleurs dans un verre ou sur Suzon. C'est la dernière oeuvre majeure de Manet avant sa mort en 1883.








Place Lafayette, Rouen 1883. Pissarro.





































Jeune femme se poudrant, vers 1888-1890. Georges Seurat.





La Gare Saint-Lazare 1877. 
Claude Monet.





Autoportrait à l'oreille bandée 1889. Van Gogh.
A l'arrière-plan, on aperçoit une toile à peine commencée sur un chevalet et, au mur, l'une des estampes japonaises qu'il collectionnait.












L'homme à la pipe, vers 1892-1896. 
Paul Cézanne.


























Les joueurs de cartes, vers 1892-1895.
Paul Cézanne.




























La yole. 1875.
Pierre-Auuguste Renoir.





Deux danseuses sur scène. 1874. Degas.





























        

Nu féminin vers 1916.
Modigliani.

Nous sommes bien loin des nus de Foujita! Qu'en pensez-vous?
































Don Quichotte et Sancho Pança, vers 1870. Daumier.





Nevermore . 1897. Gauguin.
Ce tableau est riche en symboles. Vous pouvez lire en haut à gauche: NEVERMORE (plus jamais) faisant allusion, sans doute, aux malheurs de Gauguin. Un corbeau "oiseau de malheur" se trouve à côté. Le regard en biais suggère que la Tahitienne écoute les deux personnages mystérieux à l'arrière-plan.



Tous ces tableaux vont repartir à Londres, on ne se lasse pas de les voir! Désolé de m'arrêter là!















































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