dimanche 2 février 2014

Le  rocher de Sisyphe 






Pour avoir osé défier les dieux, bien des fois, par ses ruses, Sisyphe fut condamné à faire rouler éternellement jusqu’au haut d’une colline un rocher qui  redescendait chaque fois avant de parvenir au sommet. Cette histoire de la mythologie  grecque a été racontée par Homère dans l’Odyssée. 

La métaphore du rocher de Sisyphe peut se retrouver dans bien des exemples:                                     
  • Le soleil qui s'élève chaque jour pour replonger le soir à l'horizon;
  • Les marées qui montent et redescendent sans cesse;
  • L'effort suivi d'un repos dans un travail quotidien;
  • Il peut s'agir aussi de la vie elle-même pouvant atteindre des sommets et aussi des chutes!
Mais cette tâche infligée par les dieux à Sisyphe était-elle seulement une punition? ou une absurdité, tout comme le "tonneau des Danaïdes"? Dans son essai philosophique  "le Mythe de Sisyphe" Albert Camus pense que Sisyphe est, en fin de compte, heureux d'accomplir sa tâche parce que le bonheur consiste à vivre  sa vie tout en étant conscient de son absurdité. Chaque fois que Sisyphe fait rouler son rocher, il espère bien le faire retomber de l'autre côté de la colline! C'est cet espoir sans cesse renouvelé qui le pousse à accomplir sa tâche.

Les exemples donnés précédemment ne sont pas des absurdités ni des punitions. Le travail quotidien est, avant tout, une lutte permanente pour vivre. Nombreux sont les "sans emploi" qui voudraient bien avoir un" emploi" précisément, même s'il est répétitif, fastidieux ou difficile!

L'éternelle ascension du soleil ou des marées et leurs descentes sont des sources de renouveau, donc d'espoir......



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