mercredi 30 juin 2021

Les pétaflops

Pétaflops! Voilà un mot bizarre et surprenant que je ne connaissais pas et dont je vais vous parler.

 

Qu'est-ce qu'un pétaflops?

péta est le préfixe pour désigner un million de milliards ou 1015.
Un pétaflops (péta floating per second) est un million de milliards d'opérations de calcul par seconde.
C'est en pétaflops que l'on évalue la puissance d'un supercalculateur.

Qu'est-ce qu'un supercalculateur?

Un supercalculateur est un très grand ordinateur réunissant plusieurs dizaines de milliers de processeurs dans de nombreuses armoires "en parallèle" c'est-à-dire fonctionnant simultanément.
 
Vous voyez ci-dessous le supercalculateur japonais Fugaku avec ses nombreuses armoires:
 

 

La puissance de calcul d'un supercalculateur

La puissance de calcul d'un supercalculateur s'exprime en pétaflops c'est-à-dire en millions de milliards d'opérations de calcul qu'il peut faire en 1 seconde.
Voici les principaux supercalculateurs dans l'ordre de puissances de calcul décroissantes:
  • Le supercalculateur japonais Fugaku de la photo a une puissance de calcul de 442 pétaflops, soit 442 millions de milliards d'opérations par seconde.
  • L'américain Summit construit par IBM a une puissance de calcul de 148,6 pétaflops.
  • Sunway TaihutLight est un supercalculateur chinois de puissance de calcul de 93 pétaflops.
  • Juwels est français, construit par Atos. Sa puissance de calcul est de 44,1 pétaflops, soit un dixième de la puissance du Fugaku.
On constate que le Japon surclasse les Américains et les Chinois, tandis que le supercalculateur français est bon dernier!
 


Applications des supercalculateurs

  • Effectuer des simulations pour prévoir la météo au cours de certains évènements (comme Roland Garros par exemple). 
  • Tester la résistance mécanique des 150 000 pièces que compte en moyenne une voiture.
  • Exploiter les réserves pétrolières en faisant des simulations de gisements.
  • Accroître l'efficacité de la production d'hydrocarbures.
  • Simuler des phénomènes physiques complexes (séismes, formation des étoiles, galaxies).



3 commentaires:

  1. Bonjour Marc, décidément tu as le chic pour me plonger dans des abîmes de perplexité! Je replonge dans mes souvenirs de néo informaticien en 1968 où je programmais en Fortran sur un calculateur monotâche, monoprocesseur à bandes qui occupait une salle climatisée plus grande qu'un grand appartement. Nous soumettions à sa voracité des bacs de cartes perforées (plusieurs milliers pour des programmes un peu complexes) et nous attendions le retour de listings épais dont, au début, le résultat était "job aborted"! Quelle évolution (progrés??) en cinquante ans. Mais une fois de plus on les utilisera davantage à des fins utilitaires (exploiter les réserves pétrolières, accroître l'efficacité de la production d'hydrocarbures) qu'à des fins, à mon sens plus "humanitaires" comme vraiment simuler le réchauffement climatique, le risque nucléaire (aussi bien dans l'edxploitation courante que dans le traitement des déchets, etc.... Mais je suis peut-être trop naïf ou ignorant des véritables recherches fondamentales en cours?
    Merci en tout cas Marc pour toutes ces réflexions que tu induit par ton blog.
    Amitiés à vous deux,
    Pierre Bonjean

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour ton commentaire très pertinent.Amitiés.Marc.

    RépondreSupprimer
  3. Bonsoir !

    Pour ma part je suis bien incapable de me représenter le pétaflop mais je suis bien heureuse d'avoir compris ce que c'était et appris ce nouveau mot.

    je t'embrasse très affectueusement,
    Nastajia

    RépondreSupprimer